
Publié le 02/09/2025
Publié le 02/09/2025
N'hésitez pas à me contacter par mail ou pas téléphone si vous voulez plus d'infos sur un projet en particulier, je me ferais un plaisir de vous aider !
En principe, les droits de succession doivent être déclarés et payés dans les 6 mois suivant le décès (12 mois si le décès a eu lieu hors de France métropolitaine).
Lorsque la succession comprend un immeuble, le recours à un notaire est obligatoire. Mais vendre un bien prend souvent plus de temps que prévu : c’est pourquoi l’administration fiscale accorde des crédits de paiement, soit fractionnés, soit différés.
Si vous anticipez des contraintes de calendrier, vous pouvez également consulter notre guide sur comment réussir la vente d’un immeuble àhttps://iav.immo/comment-reussir-la-vente-dun-immeuble-a-paris/ Paris pour définir une stratégie qui coïncide avec vos obligations fiscales
👉 Idéal si vous avez besoin d’un délai de quelques mois ou années pour vendre et obtenir les liquidités.
Ce mécanisme vise des cas particuliers :
Les droits sont alors reportés. Mais attention : le différé cesse dans les 6 mois suivant la vente du bien concerné. Pendant la durée du différé, des intérêts annuels (au taux en vigueur) sont dus.
👉 Utile si l’héritier conserve temporairement le bien ou s’il attend la réunion usufruit/nue-propriété.
L’administration accorde ces crédits uniquement si vous fournissez des garanties solides :
Vous disposez de 4 mois après accord pour constituer ces garanties.
Instruction : la DGFIP statue en 2 mois sur la demande (au lieu de 4 auparavant).
Garanties : 4 mois après accord pour les mettre en place.
À la vente : le notaire prélève en priorité les droits et intérêts sur le prix.
Pour une stratégie complète de mise en vente, consultez notre page dédiée à la vente d’un immeuble à Paris — une approche étape par étape pour sécuriser la réussite de votre transaction.
Non. Il faut déposer une demande de crédit de paiement (fractionné ou différé) avant l’échéance légale de paiement. Sans demande formelle : intérêts de retard et majorations.
Le fractionné étale le paiement en échéances (en principe 3 sur 1 an ; jusqu’à 7 sur 3 ans si ≥50 % d’actifs peu liquides).
Le différé reporte l’exigibilité des droits dans des cas précis (ex. nue-propriété, attribution préférentielle, certains régimes d’entreprise) avec intérêts annuels.
Taux de base 2,3 %/an (0,7 % pour certains régimes de transmission d’entreprise)
La DGFIP répond en ~2 mois à réception d’un dossier complet. Après accord, vous avez 4 mois pour constituer les garanties (hypothèque de 1er rang, caution…).
La vente met fin au différé : les droits deviennent exigibles et doivent être réglés dans les 6 mois suivant la vente (le notaire prélève souvent directement sur le prix).
Principalement : hypothèque sur un bien de la succession ou caution solvable/agréée. L’hypothèque légale de la succession peut, selon les cas, être mobilisée.
Oui si ≥50 % de l’actif successoral est constitué de biens peu liquides (immeubles, titres non cotés, œuvres d’art…). Échelonnement possible jusqu’à 7 échéances / 3 ans.
C’est fortement déconseillé : faites la demande avant l’échéance. À défaut, attendez-vous à des frais et à un risque de refus ; déposez au plus vite avec justificatifs (mise en vente, calendrier).
Publié le 02/09/2025
Publié le 01/08/2025